Kulturagentinnen und Kulturagenten Schweiz

La seconde édition de ce festival a pris une allure quelque peu différente de la première version (2019). Une adaptation du concept s’avéra impérative vu le contexte sanitaire.

Des éléments prépondérants ont pu être maintenus : l’extérieur offrant un terrain propice à l’expression et la pause de midi (de 12h15 à 13h10) représentant un temps d’expérience privilégiant les échanges. Afin d’éviter de trop grands rassemblements, le programme a été réparti en plusieurs ateliers qui ont eu lieu parallèlement : danse, fanzine, musique, création de têtes. Un élève féru en danse urbaine a été invité à transmettre sa passion à ses camarades, par la démonstration d’une chorégraphie réalisée spécialement pour l’occasion. Une première ! Durant les autres jours de la semaine, il a partagé ses connaissances en proposant un atelier où chacun.e pouvait s’initier à cette discipline. Quant à Flaviano Salzani, artiste plasticien, connu pour ses œuvres poétiques, il a invité les élèves à créer des portraits à partir de bouts de tissus et de fil. 

Ce Fast Festival a repris l’idée d’origine : valoriser la participation de chacun.e dans le respect de sa différence pour l’émergence d’un événement collectif. Les élèves sont libres de participer activement à l’événement. Afin de mettre en exergue le fanzine, distribué quelques semaines auparavant à toutes les classes, et afin de pérenniser l’activité, le visuel de la première page a été utilisé comme moyen de communication pour annoncer le festival (affiche, écran, email). L’espace de l’école fut, pendant une semaine, investi d’une autre manière qu’ordinairement.