Kulturagentinnen und Kulturagenten Schweiz

Aux Ecoles des Villages et au Centre Scolaire de Crans-Montana, une commission, le CRAC (Commission Régionale pour l’Animation et la Culture) propose depuis une vingtaine d’années un programme culturel aux élèves. Le CRAC a l’habitude d’organiser des cycles de deux ans autour de la même discipline artistique. Il était prévu pour les années scolaires 2023/2024 (avant notre arrivée) et 2024/2025 de se concentrer autour de la musique. 

En tant qu’agent.es culturel.les, nous avons notamment pour objectif de donner un nouvel élan au CRAC, tout en intégrant en partie son fonctionnement dans nos projets. Aussi, pour l’année scolaire 2024/2025 nous sommes nous attaché·e·s à offrir aux élèves ou à construire avec eux et elles des projets mettant en avant la musique, et, plus globalement, le son. 

Pour les classes du cycle II des Ecoles des Villages (5H-8H), le groupe culturel en collaboration avec les agent​.es culturel.les a souhaité proposer un projet autour du rythme qui puisse parler également aux élèves plus âgé·e·s. C’est ainsi que l’artiste de beatbox et double champion suisse de loopstation Arthur Henry a été contacté. 

En guise d’introduction, Arthur questionne : qu’est-ce que le beat-box ? Qui a déjà essayé ? Quelles parties du corps sont utilisées ? On montre ce qu’on sait déjà, on teste, on rit. Puis on passe à la production de sons, à l’aide de différentes techniques proposées par l’artiste.

Après tous ces essais, il est temps de créer une œuvre collective ! Les petits groupes se forment et plein de sons différents fusent des salles de classes et des couloirs : les élèves tentent, s’écoutent les un·e·s les autres, superposent les sons, avant de révéler leurs créations à la classe. 

Si le beatbox permet de s’exprimer, il est souvent, comme ici, exploré en groupe, et l’écoute est au centre de l’expérience. On voit les élèves communiquer et tester, tout ça avec l’aide unique de leur corps, sans aucun matériel particulier – une expérience qu’ils et elles pourront donc transposer où bon leur semblera. En effet, il fallait également que les élèves puissent être capables, à la fin des ateliers et s’ils le souhaitaient, de proposer une petite performance collective lors d’événements organisés dans certains des centres scolaires.

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